mardi 24 avril 2012

Sur le pont d'Avignon, on y danse, on y danse.....



 

Avignon en fête pour « les minots », Carry Le Rouet ancien petit port de pêche avec son chemin côtier, la vie continue avec ses découvertes.
La transhumance entre la Bretagne et la Provence s’est bien faite et maintenant installée, je ferme ce blog pour prendre le temps de vivre tout simplement avant d’en créer un autre ou plusieurs autres dans quelques temps.
Bonne route à tous sur le chemin du printemps.

mercredi 4 avril 2012

Autre colline, autre histoire, la montagne de la Sainte-Beaume , sur les pas de Marie-Madeleine


Tout là-haut une grotte spacieuse, nous accueille dans le silence, où chaque goutte d'eau qui touche le sol, résonne d'un son cristallin à nos oreilles.
Sur le pas de la porte, le regard se perd dans un horizon bleuté, celui-là même où presque , que Marie-Madeleine a contemplé des années durant, il y a bien longtemps.

jeudi 22 mars 2012

Tout le bonheur du monde



A Cassis ou au départ des calanques encore à Marseille , chacun trouve son bonheur dans le bleu du ciel, de la mer ou d'ailleurs avec Sinsemilia en cliquant sur le titre.

Sur la route des collines, le Garlaban, terrain de jeu de Pagnol et de bien d'autres


« On ne voyait pas de hameau, pas une ferme, pas même un cabanon. Le chemin n’était plus que deux ornières poudreuses séparées par une crête d’herbes folles, qui caressaient le ventre du mulet.
Sur la pente qui plongeait à droite, de beaux pins dominaient une épaisse broussaille de chêne-kermès, qui ne sont pas plus hauts qu’une table, mais qui portent de vrais glands de chêne, comme ces nains qui ont une tête d’homme. »
Extrait de « La gloire de mon père » de Marcel Pagnol
et pour rejoindre l'atmosphère provençale, cliquer sur le titre....

mardi 14 février 2012

ça va, ça va

Barnabé, Valentine,Jérome, Rose, Julien, Luc……qui sont-ils ?
Tous sont les noms de quelques-uns des 125 villages qui constituent la ville de Marseille. On y trouve la place du village près de l’église, avec ses bancs et ses arbres. Tout autour, aujourd’hui des maisons, la boulangerie, le boucher, le tabac, les petites boutiques. Les voitures ont remplacé les calèches ou les chars à bancs égarés venus de l’Ouest, mais les ruelles sont toujours là. Entre une avenue, une traverse ou un chemin, il fait bon s’y égarer.
Derrière de beaux murs en pierre, dominent encore des  bastides au milieu de grands parcs arborés. Construites au 19ème siècle par des commerçants, des négociants installés à Marseille, elles avaient deux fonctions essentielles : respirer le bon air en se reposant et prendre de la hauteur pour réfléchir aux affaires !
  « O saisons, ô châteaux »
Bastides, bastidons, cabanons
« Veni de la Bastido : aï gès de papiè »
(J. Méry, La chasse aux chastres)
Plus haut encore , tout autour il y a les collines et loin là-bas à l’horizon la mer toute bleue.
Marseille réserve ses surprises. Une des premières en ce début d’année, c’est la neige !
Le néflier l’accueille avec bienveillance, le mistral se charge de la faire disparaitre d’une rafale bien glaciale et la lumière tôt le matin vous invite à une ballade sur un ancien canal recouvert.
Ici , fermez les yeux et c’est Pagnol , Giono ou Fernandel qui  vous fredonnent quelques chansonnettes à l’oreille.
Et puis, il y a l’accent ! Les expressions glanées ici ou là , le « ça va , ça va » . En voici un bel extrait avec ce film de Pagnol, "la fille du puisatier".
Alors disons le tout net, en effet ça va !



lundi 30 janvier 2012

Partir, élargir ses horizons.


Prenez une goutte d’eau posée délicatement sur un brin d’herbe. Son poids fait se courber la fine tige verte jusqu’à effleurer le sol.
Un rayon de soleil passe dans la transparence bleutée de cette goutte et renvoie un tout petit arc en ciel, juste à hauteur d’une fourmi qui l’emprunte alors.
Dieu seul sait où cela va la mener !
Juste au-dessus d’elle, un magnifique hémistola chrysoprasaria vient se poser délicatement sur une les étamines d’une vigne blanche, appelée communément «  clématite des haies ».
Nous sommes fin janvier, l’hiver semble vouloir s’approcher. Notre papillon aux ailes transparentes,  plus fines encore que la dentelle d’une coiffe Fouesnantaise, n’en a que faire de cette bise glacée.
Il folâtre, il butine, il s’égare, retrouve son chemin. Son repère : la goutte d’eau posée sur son brin d’herbe. Pour une raison essentielle, bien à lui, il décide soudain de partir à grands coups d’ailes. Il suit ce ruban de lumière vers les  deux collines. Entre deux nuages, une percée de ciel bleu laisse les rayons solaires révéler les pourpres et rouges mêlés de la lande qui grimpe sur le flan de la petite montagne.
Là, il se pose mais où donc ? Non pas sur le prostentera oublié au fond d’un jardin mais plutôt sur cette odorante daphnée, première senteur des jardins d’hiver. Quelle délectation, une si petite fleur avec ce parfum si envoutant.Elle n’a pas la délicatesse de la vigne blanche, ni le piquant au goût de menthe du prostentera, mais quel découverte !
Partir, élargir son horizon, maintenant il sait ou trouver ces nouveaux parfums jusqu’alors inconnus. L’inconnu devient familier ou presque, s’en aller pour en découvrir d’autres et faire de cette terre, un terrain  d’aventures.
Toujours la goutte d’eau brillera sur son brin d’herbe, celui-là ou un autre. Il sait aussi qu’il est un autre aujourd’hui, coloré de tous ses voyages, libre de toutes ses découvertes….
« Ainsi commence ce jour le vrai voyage de la vie puisque ce qui fut vécu n’était qu’un rêve effleuré.» Dernière phrase du livre de Bernard Giraudeau, « Cher amour ».

mardi 17 janvier 2012

Entre Nostalgie et Rêverie

Coucher de soleil de janvier sur la Pointe du Raz
Partir quelque part, laisser derrière soi tout un tas de moments qui prêtent à la nostalgie.
Gardez les bon souvenirs au chaud de sa mémoire, les moins bons au revoir !
Partir quelque part,  regarder devant soi pour un tas d’envies, d’inconnus qui prêtent à la rêverie.
Laisser le plaisir de la rêverie s’installer au plus profond de sa conscience pour que ce demain devienne un magnifique aujourd’hui.
Pour nous accompagner, en cliquant sur le titre, un magnifique extrait interprété par Levon Minassian, artiste d’origine Arménienne né à Marseille et grand virtuose du doudouk. Pour en savoir plus sur cet artiste cliquer sur son nom.
Retrouver un autre extrait dans une nouvelle rubrique sur ce blog " Découvertes de Marseille".