En fin de journée, la tempête s’est levée et tout au long de la nuit le vent s’en est donné à cœur joie.
Il ne savait plus où donner de la tête, dans les arbres grand ménage, plus aucune feuille ne traine, dans les jardins, un peu d’ordre et hop une chaise de jardin oubliée fait un majestueux vol plané.
La pluie est venue se joindre à la fête et ce matin tout est propre, aéré, encore une rafale par ci par là et la journée peut commencer même si le soleil aura du mal à se faire une place entre deux cumulus qui n’ont pas dit leur dernier mot.
Parfois dans nos vies c’est comme ça, grosse tempête. Alors j’imagine, un immense champ de pissenlits tout jaunes .Ils grandissent et leurs pétales deviennent tout blancs, tout vaporeux. Tout est calme et soudain le vent se lève et valse autour des fleurs. Des milliers de brindilles légères comme des plumes s’envolent, virevoltent, tourbillonnent comme les milliers d’idées dans ma tête. Et puis les fleurs volent de plus en plus haut, de plus en plus légères, et le vent se calme, tout se pose. Sur le champ maintenant c’est un lit de plumes blanches douces et confortables qui appellent au repos.
« Notre expiration est celle de l’univers entier
Notre inspiration est celle de l’univers entier.
A chaque instant, nous réalisons ainsi la grande œuvre illimitée.
Avoir cet esprit-là, c’est faire disparaitre tout malheur et engendrer le bonheur absolu. »
Maitre Kodo Sawaki
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